Dans les Deux-Sèvres, les entreprises industrielles modifient profondément leur manière de recruter. Entre modernisation rapide des procédés, nouveaux outils numériques et manque de candidats qualifiés, les employeurs du 79 doivent désormais adapter leurs pratiques pour rester attractifs. Pour y parvenir, beaucoup s’appuient sur l’expertise de cabinets spécialisés comme tc-consulting-rh.fr, qui connaissent les besoins du secteur et accompagnent les entreprises dans la recherche de profils adaptés. Cette évolution touche tout le paysage industriel local, des ateliers familiaux aux sites de production de groupes nationaux. L’objectif reste le même : trouver les bons talents, plus vite, et avec une meilleure adéquation aux réalités du terrain.

Les principaux secteurs industriels du 79 et leurs besoins en recrutement

Les Deux-Sèvres regroupent plusieurs pôles industriels importants : agroalimentaire, industrie mécanique, textile/cuir et, plus largement, les services mutualistes fortement implantés à Niort. Chaque secteur fait évoluer ses pratiques pour simplifier les processus de recrutement et attirer des candidats en phase avec les nouvelles attentes du terrain. Les entreprises cherchent désormais à identifier les compétences recherchées sur le marché, adaptées aux technologies et aux méthodes de production actuelles.

Agroalimentaire : modernisation des outils et nouveaux profils techniques

Le secteur agroalimentaire reste l’un des piliers industriels du département. La modernisation des lignes de production — automatisation, robotique, contrôle qualité numérique — entraîne une demande croissante pour des techniciens capables de combiner savoir-faire industriel et maîtrise des outils digitaux. Les entreprises recherchent notamment des profils en maintenance, conduite de ligne ou supervision industrielle, des métiers où la polyvalence devient un réel atout.

Assurance mutualiste : Niort, capitale française des services mutualistes

Même si les mutuelles ne relèvent pas de l’industrie au sens strict, elles constituent un poids lourd économique du 79. MAIF, MAAF ou MACIF font évoluer leurs équipes vers des métiers plus orientés numérique : développement informatique, cybersécurité, data, parcours utilisateur…
Le challenge principal reste l’attractivité : convaincre des profils tech de rejoindre un secteur en pleine mutation.

Mécanique et métallurgie : montée en compétences autour de l’Industrie 4.0

Dans l’industrie mécanique, les besoins se concentrent sur les métiers techniques : usinage, réglage, maintenance, programmation de machines à commande numérique. L’arrivée de technologies connectées demande une adaptation continue, notamment sur l’interprétation des données de production. Les entreprises recherchent des candidats capables d’évoluer sur des postes hybrides, mêlant compétences techniques et sens du numérique.

Textile et cuir : moderniser sans perdre le savoir-faire

Le textile et la maroquinerie, toujours présents dans les Deux-Sèvres, modernisent progressivement leurs procédés : découpe automatisée, matériaux innovants, outils de conception numérique. Le secteur recherche des profils capables de travailler avec ces nouveaux équipements, en conservant également les gestes techniques propres aux métiers traditionnels. Cette combinaison reste la principale difficulté de recrutement.

Méthodes de recrutement : entre anciennes pratiques et nouvelles approches

Dans l’industrie des Deux-Sèvres, les recrutements évoluent rapidement. Les annonces classiques et l’attente de candidatures spontanées ne suffisent plus face à la rareté de certains profils techniques. Les entreprises se tournent donc vers des méthodes plus ciblées, souvent pilotées par des cabinets spécialisés capables d’identifier les bons candidats dans un marché tendu.
L’objectif : gagner du temps, sécuriser les recrutements et toucher des profils qui ne postulent jamais par eux-mêmes.

Aller chercher les talents rares : le sourcing direct

Pour les métiers en tension, la recherche proactive devient indispensable. Les consultants spécialisés contactent des professionnels déjà en poste, identifient des parcours pertinents et activent leurs réseaux pour trouver les bons profils.
Cette démarche permet d’élargir le vivier de candidats et s’avère utile pour les postes techniques où les candidatures spontanées sont peu nombreuses.

Mieux évaluer les candidats grâce aux outils spécialisés

Les cabinets de recrutement mettent en place des tests métier, des mises en situation ou des entretiens ciblés pour vérifier les compétences techniques et l’adaptabilité des candidats.
Ces outils permettent aux entreprises d’avoir une vision claire des points forts, du potentiel d’évolution et de la compatibilité avec le poste, ce que les seules CVthèques ne permettent pas.

Le rôle des réseaux et de la recommandation

La cooptation — le fait de recommander un candidat — prend de l’ampleur. Dans un territoire comme les Deux-Sèvres, où les acteurs industriels se connaissent bien, les réseaux professionnels jouent un rôle important.
Les cabinets structurent cette dynamique en animant leurs communautés et en facilitant les échanges entre entreprises et candidats.

L’apport des outils numériques dans le matching

Les solutions numériques d’aide au recrutement permettent aujourd’hui de comparer plus facilement un profil et un poste : compétences, expérience, mobilité, attentes professionnelles…
Les cabinets spécialisés utilisent ces outils pour peaufiner leurs sélections et proposer aux entreprises des candidats réellement adaptés, ce qui réduit les erreurs de casting et les délais d’embauche.

L’évolution des profils recherchés et l’adaptation de la formation dans le 79

L’évolution des besoins industriels dans les Deux-Sèvres a une conséquence directe sur les formations professionnelles proposées dans la région. Les centres de formation et les établissements techniques ajustent progressivement leurs programmes pour répondre à la montée en puissance du numérique dans les ateliers comme dans les bureaux d’études. Cette adaptation est facilitée par les échanges réguliers entre les entreprises et les cabinets spécialisés, qui remontent les tendances et les besoins du marché local.

Les profils attendus aujourd’hui mêlent compétences techniques classiques et maîtrise d’outils digitaux. Dans la maintenance, par exemple, la connaissance des systèmes automatisés et des logiciels de suivi est devenue un vrai plus. Dans la production, les opérateurs doivent savoir travailler avec des machines plus connectées et gagner en polyvalence. Cette évolution pousse les organismes de formation à proposer des parcours modulables, permettant aux salariés comme aux jeunes diplômés d’acquérir de nouvelles compétences sans interrompre leur activité.

La formation continue joue également un rôle central. De nombreuses entreprises du département accompagnent déjà leurs équipes dans la montée en compétences, que ce soit sur l’automatisation, la qualité ou les outils numériques. Cette dynamique renforce l’attractivité du territoire, notamment pour les jeunes actifs qui cherchent des secteurs offrant de vraies perspectives d’évolution.

L’industrie des Deux-Sèvres connaît une mutation profonde qui touche autant les méthodes de recrutement que les compétences attendues. Les entreprises doivent désormais composer avec des métiers plus techniques, plus digitaux et parfois difficiles à pourvoir. Dans ce contexte, l’accompagnement de cabinets spécialisés comme TC Consulting devient un vrai atout : meilleure compréhension des besoins terrain, sourcing ciblé, évaluations adaptées et lien direct avec les formations locales.
Cette évolution contribue à renforcer l’attractivité du département et à construire un tissu industriel capable d’attirer, former et fidéliser les talents de demain.